Assouplir son cheval

par Margaux Damonneville

Prendre le temps d’assouplir son cheval surtout quand il fait froid. En début de séance j’aime beaucoup monter une cession à la jambe le long de la piste. Dans les assouplissements, il important de dissocier la flexion de la ganache. (tête du cheval)
On doit avoir son cheval fléchit (ployé autour de sa jambe intérieure) et pouvoir avoir la tête à gauche ou à droite. Ce sont deux choses différentes. Ensuite il est intéressant de changer la flexion en jouant avec plusieurs assouplissements existants.  Ou bien encore garder le même exercice en demandant la ganache à droite ou à gauche pour plus de perméabilité dans le contact. 

Préparer son cheval à l’effort c’est le mettre aussi dans les bonnes conditions pour la suite.
Les étapes :

1. Marcher en main au pas actif pendant une dizaine de minutes. De préférence dehors sur un sol dur. L’avantage de marcher dehors c’est qu’ils sont toujours plus devant.

2. Sangler en plusieurs fois pour que la selle s’installe parfaitement sur le dos de votre cheval. On dit même que ça le masse.

3. On ne sangle pratiquement pas quand on marche en main, un peu plus avant de monter au pas puis on re sangle une dernière fois avant de commencer à trotter ou galoper.

4. Echauffer son cheval au pas. La selle va continuer à s’ajuster correctement sur son dos. On en profite pour faire des exercices d’assouplissements.

Comment puis-je aborder mes détentes et mes séances de travail ? 

Il y a tant de paramètres à prendre en compte : son âge, sa morphologie, son caractère, ses pathologies peut-être. Bref, autant d’éléments qui demandent un accompagnement et un suivi régulier. 

Il faut savoir qu’on n’a aucune notice. Juste un sentiment de vous accompagner de tel ou tel façon par rapport à une expérience qui a pu fonctionner au par avant avec un cheval similaire. Une détente peut marcher sur une période pour être réadaptée ou modifiée sur le long / moyen terme. L’objectif est de rectifier le tir le plus rapidement possible. 

Je pense qu’il faut se poser la question dans l’autre sens : Qu’est-ce que mon cheval a besoin pour mener à bien sa séance ? 

Exemple : Lipstick a besoin d’une balade au pas rêne longue pour s’échauffer. Au pas et au trot en stretching je vérifie que je peux recontrôler bien l’allure avec mes adducteurs. Pour ensuite contrôler, tourner l’épaule extérieure. 

Puis au galop je remonte plus sur mes rênes. Spirale pour continuer le contrôle de cette rêne extérieure tranquillement sur un cercle. 

Puis volte, épaule en avant et cession. Et important je vérifie de pouvoir passer au pas facilement (n’oublions pas le thème de la semaine dernière : cette transition permet de checker que nous sommes dans le bon galop). 

Si il y a pas de contrôle sur cette épaule, pas non plus de rectitude et d’engagement du postérieur interne. Je peux faire l’extension d’encolure après pendant la séance au galop. Elle sera du coup plus en équilibre, fermée derrière parce-que elle aura été posturé en amont comme ça. 

Inconsciemment c’est ce que je fais : chercher, réadapter, tout changer. j’ai trois chevaux qui sont très différents. Des chevaux en coaching que je connais très bien, d’autres que j’apprends à connaître. Je pourrais expliquer en détail pourquoi je demande ainsi cet enchaînement à Lip. C’est un aperçu. Mais une chose est sûre: ça demande de connaitre surtout les points faibles de son cheval par coeur pour l’accompagner au mieux.

On sort une vidéo Youtube tous les dimanches soir à 18h. N’hésites donc pas à t’abonner directement à la page et à la partager!

You may also like